A propos de Clarence Massiani

J'entre au théâtre dès l'adolescence afin de me donner la parole et dire celle des autres. Je m'aventure au cinéma et à la télévision puis explore l'art de la narration et du collectage de la parole- Depuis 25 ans, je donne corps et voix à tous ces mots à travers des performances, spectacles et écritures littéraires. Publie dans la revue Nectart N°11 en juin 2020 : "l'art de collecter la parole et de rendre visible les invisibles" voir : Cairn, Nectart et son site clarencemassiani.com.

6 commentaires à propos de “#L10 – 280 minutes à ressasser.”

  1. waouw, waouw, waouw ! Je lisais, je dévorais, je bouclais, je répétais, j’avançais, je questionnais, je tombais dans des trous, je m’enfonçais, je disparaissais, et je me demandais en suivant votre héroïne au plus près comment l’auteure allait bien pouvoir s’en sortir pour finir ce texte tellement époustouflant ( et un peu d’inquiétude tout de même à avoir tant aimé et craindre que la fin ne soit pas à la hauteur, là où je l’avais placé )… jusqu’à ce que j’y arrive à la fin et oui bien sûr c’est parfaitement achevé avec la fameuse insertion. Merci, Clarence.

    • Bonjour Anne,

      Merci de tout coeur pour ce regard et ce retour très détaillé.

      Effectivement, la fin, fallait pas la rater ! J’ai beaucoup aimé travailler sur ce texte, ça m’a ouvert pleins de possibles que je vais introduire dans mon PDF.

      A bientôt pour une lecture de vos derniers écrits.

  2. Magnifique et dérangeante cette mise en cause permanente : lieux, personnages, objets, quêtes. En plein dans la proposition. Merci de montrer le chemin !

  3. Excellent…. La densité, la sauvagerie réclamée du questionnement, le vecteur du mot envers et contre et vers tout, la vue juste et réitérée, le détail qui flanche, qui broie et lamine, le désir de s’extraire, tout parle et s’enfonce en soi, rappelle la nécessité de voir, la nécessité du dire de l’artiste. Et cette magie : « Ce parking à trous dont l’un d’eux avait peut-être même déjà attrapé des gens dans ses entrailles, peut-être même avalé ceux qui avaient du mal à s’insérer. Ni vu, ni connu, à pied, en voiture ou en vélo, si on ne faisait pas attention, on pouvait tomber dans le trou de l’entrée et de la sortie et ne jamais en ressortir. Ne jamais en ressortir, ni revenir sur terre pour avoir la chance de s’insérer socialement. Tomber dans un trou pour ne pas avoir à s’insérer. » Bravo Clarence

    • Merci Françoise, cela me touche beaucoup ce retour –

      Oui, le parking à trous, qui m’a emmené dans la fiction et l’imaginaire –

      A vous relire et à revenir vers vous.

      Bon après midi.