A propos de Véronique Hilly

Ça commence par une scolarité (lointaine) où écrire tenait du cauchemar. Il y a quelques années une amie propose un atelier d'écriture et pourquoi pas. J'y ai découvert d'avoir un plaisir immense à écrire. Alors je continue !

#40jours #20 | tout donner

regard donner donner sourire bonjour donner oui donner pièce donner part déjeuner oui donner encore pas abandonner pas une fois donner sang ton avis sûre donner sûre vouloir temps le temps humeur bonne pas toujours pas facile maldonne parfois humeur pas bonne non code postal carte nom prénom coordonnées donner aller donner tout oui ranger données de base métadonnées remplir Continuer la lecture#40jours #20 | tout donner

#40jours #19 | glacière

Métro Glacière comme un prélude à ce qui t’attend. Tu sors de la station, tu marches un peu, tu y es. Facile de savoir où tu vas devoir attendre, la file n’est pas aussi courte que tu l’espérais alors que tu es en avance comme il te l’a recommandé. Tu t’installes au bout de cette file. Elles t’ont bien regardée, Continuer la lecture#40jours #19 | glacière

#40 jours #18 | vers la feuillée

Que l’on arrive de la gare ou que l’on rentre de la messe, côté paroisse de la Trinité, il fallait de toutes les façons descendre, descendre encore, des ruelles escarpées parfois avec des escaliers pour couper la pente, il y en avait une qui s’appelait rue du Tire Jarret dont on comprenait son nom dans l’autre sens. Arrivé au bord Continuer la lecture#40 jours #18 | vers la feuillée

#40jours #17 | sois belle et surtout tais-toi

L’uniforme toujours impeccable, les jambes toujours avec des bas ou collants c’est plus pratique et là le choix vous appartient, nous ne sommes pas des bourreaux, les cheveux propres, coiffés et retenus pour celles qui les ont longs, le visage maquillé, le sourire de rigueur, être à la disposition du passager surtout dans la classe affaire, ne pas faire toute Continuer la lecture#40jours #17 | sois belle et surtout tais-toi

#40jours #16 | que dire quand on écrit que chez soi

Tu regardes le rideau qui bombe par la fenêtre d’un autre appartement, tu t’étonnes qu’il déborde vers l’extérieur ; c’est comme une voile qui incite au départ. Le rideau retombe à l’intérieur de la chambre. Tu ne sais par quel bout prendre la proposition du jour. Tu pourrais ne pas la faire, accepter que tu ne saches pas quoi écrire mais Continuer la lecture#40jours #16 | que dire quand on écrit que chez soi

#40 jours #15 | recommencez, on n’a rien compris

Il fait nuit non matin non le soir si le soir il marche non il sort non il est assis non il roule oui il roule doucement ou vite ou peut être il dérape non il fait presque nuit il marche ou il court non il fait encore jour il sort en marchant il traverse non ca hurle ça crisse Continuer la lecture#40 jours #15 | recommencez, on n’a rien compris

#40jours #14 | fuir

Elle est partie dès qu’elle a pu, vite, en courant et en laissant tout derrière elle. Seule avec les deux enfants encore en pyjamas sous leur manteau leur cartables au dos. Elle m’a décrit ce qu’elle voulait que je prenne à l’appartement, tout ça de manière brouillonne et surtout, surtout y aller tout de suite avant qu’il rentre, avant qu’il Continuer la lecture#40jours #14 | fuir

#40jours #13 | salutation au soleil

Tu reviens de l’été, tu as du mal à dormir, tu as froid, tu sais que tu vas te réhabituer, tu sors marcher alors que l’année touche à sa fin, il fait à peine jour le village dort, tu prends l’ancienne route qui est en surplomb de la nouvelle, le goudron s’y écaille au fil du temps, les herbes s’y Continuer la lecture#40jours #13 | salutation au soleil

#40jours #12 | avancer

Prendre à gauche à la sortie de la résidence, descendre vers la calandrette avec des murs en fer bleu marine, le haut de ses panneaux pliés à 45° pour dissuader d’escalader cette clôture, pas de poignée sur le portail, le nom de l’école percé dans le fer du montant. Avancer car il y a de la route jusqu’au centre-ville. Longer Continuer la lecture#40jours #12 | avancer