#L4 – du bon usage de sa « Sentimenthèque »

Il y en aurait d’autres…

Il, IL a envie de vous parler des livres qui l’ont marqué.

De combien déjà doit-il vous parler ? dix non trente-deux, il ira jusqu’à trente-deux, son nombre.

  • Tu exagères, tu vas les souler, lui dit P’te voix.
  • Non, ils doivent savoir ce que j’aime. Je me lance.

Les dix premiers venus…

Francoise Sagan Bonjour tristesse suivi de tant et tant à s’y noyer.
George Sand La petite Fadette La campagne, le 19ème siècle, la première confrontation au handicap.
Virginia Woolf La promenade au phare « Oui, bien sûr, s’il fait beau demain. », une idéale phrase pour un atelier d’écriture.
Louisa May Alcott Les quatre filles du docteur March La découverte de l’outre-Atlantique dans la Bibliothèque Souveraine ou dans une sélection du Reader Digest offerte à un des Noëls. Je ne sais plus.
Christian Bobin Une bibliothèque de nuages Après « L’éloge du rien », « L’homme-joie », « L’homme qui marche », « La part manquante » et d’autres et encore d’autres – ne jamais se lasser de le lire et de le relire.
Francoise Héritier Le goût des mots Découvert en atelier d’écriture – malaxé, trituré, aimé, détesté.
Antoine de Saint Exupéry Le petit Prince Découvert trop tard et ensuite partagé, partagé, lu et relu.
Charles de Gaulle Mémoires de guerre Le Grand Homme.
Patrick Poivre d’Arvor Lettres à l’absente Et les trains, et la Bretagne, et les voyages sans retour possible
Guy Lagorce Marie en plein soleil Des souvenirs de 100 mètres, de relais 4 x 100, de télévision, de lectures découvertes heureuses puis ce silence depuis 1999. Trop long, vos mots, vos histoires me manquent, Monsieur
  • Et encore dix à suivre, dit-il plein d’entrain.
  • Tu commences à t’essouffler, lui susurre P’te voix.
  • Ça va. P’te voix va voir ailleurs s’il te plaît. Juste encore deux… les deux derniers parce qu’il faut s’arrêter, s’arrêter…
Henry Bauchau L’enfant bleu La vie d’Orion qui s’emparera de mes nuits ; des souvenirs d’une année universitaire. « Il a eu peur de perdre son territoire en moi, le plus important, celui de l’imagination »
Mathias Malzieu Le plus petit baiser jamais recensé Picorer, lire, relire, sourire, ne pas y croire mais si, savourer les nouvelles écrites

Il doit s’arrêter mais il y en aurait tant d’autres… comme… Henri Troyat (La lumière des justes), Philippe Delerm (La cinquième saison), Alexandro Baricco (Novecento : pianiste), Annie Ernaux (Une femme), les encyclopédies Atlas ou Hachette, les grands dictionnaires Larousse, les vieux livres de classe du monde d’avant…

Il faut s’arrêter. Pourtant…

Un petit dernier Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, « Voici le bonheur, voici ce que tu as cherché pendant toute ta jeunesse, voici la jeune fille qui était à la fin de tous tes rêves. »

Et il allait oublier Federico Garcia-Lorca « Que te dirais-je de la poésie ? Que te dirais-je de ces nuages, de ce ciel ? Les voir, les voir, les voir… et rien de plus. »

  • Stop. Tu arrêtes ! lui dira P’te voix très énervée.

Et la liste de IL s’arrêta là pour aujourd’hui ou même demain.

A propos de Danielle Masson

L'Ouest de la France quitté depuis plus de 20 ans ... déjà ... pour la Provence Suivre les traces du bon Roi René écrire, faire écrire, partager les mots essayer mais parfois dur, dur !!! joyeuse, enthousiaste à vous lire y apprends tellement

4 commentaires à propos de “#L4 – du bon usage de sa « Sentimenthèque »”

  1. IL a bien raison de ne pas écouter P’tite voix… aucune lassitude à craindre, bien au contraire ! J’ai redécouvert – avec une petite larme au coin de l’oeil – Les 4 filles du Dr March qui m’ont accompagnée durant toute mon enfance, notamment « Jo » et puis, Christian Bobin qui aurait vraiment pu faire partie de ma propre liste avec notamment « Une petite robe de fête » avec au creux de ses pages si poétiques « Et qu’on le laisse en paix »…

  2. Ah ! j’ai écouté ma petite voix ! J’ai pourtant bien dépassé le quota mais en vous lisant j’en vois tellement que j’ai oublié et tant que j’aimerais lire maintenant !
    Merci !