photographie, image, film
Tiers Livre Éditeur
© tous textes d'accompagnement & traductions François Bon, droits réservés.
1ère mise en ligne 9 décembre 2019 et dernière modification le 9 décembre 2019.
C’est un des endroits qui m’a le plus marqué concernant l’imaginaire de la ville, où un point précis de l’histoire urbaine s’ouvre à la fois à un espace plus large, mais à une traversée verticale de ce temps. Je dois sa découverte à Marc Gibert, photographe, fin 1986. C’est resté inchangé quand j’y suis retourné, là, on tournait ce film sur nos apprenties coiffeuses avec Fabrice Cazeneuve : c’était en 2006 et rien n’y avait bougé. Mais la ville reprend ses droits : l’ancienne base aérienne souterraine, (...)
précédent _ suivantQu’on s’entende bien : je n’ai rien contre ce qu’on nomme photographie de rue, mais ça devient vaguement poncif. Pourtant, je suis rageusement certains comptes Instagram qui en sont, de la photographie de rue. Et même, à voir par exemple comment Daïdo Moriyama balance à bout de bras son appareil pour photographier ras du trottoir l’intérieur des boutiques, je rêve de progressivement apprendre à le faire. Ou tenir l’appareil main levée pour mine de rien attraper les visages, en mobilité, (...)
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Tout le monde a en mémoire cette toile d’Edward Hopper (en tête de l’article) où le train — probablement celui qui le ramène de son atelier dans Manhattan à son domicile dans le Queens — quitte le mode souterrain pour rouler à l’air libre. Quand je passe à cet endroit précis, au-dessus du RER B, immanquablement je repense à cette toile, une de celles de Hopper que je considère importantes, symboliques. Mais si je veux photographier cette sensation en écho, je m’y prends comment ? Quand (...)
Est-ce que le web nous contraint à « journaliser » notre écriture ? Non, elle est journalisée d’avance, puisqu’on écrit (ou peint, ou musique) dans le rythme biologique, et que nous laissons notre activité diurne se traverser d’architectures plus amples, qu’on apprend à conduire et alors ça s’appelle livre ou toute autre oeuvre selon la discipline, en corps unique ou en séries. Parfois, on laisse les deux rythmes coïncider et on appelle ça – ici sur ce site – son journal, « irrégulier » comme avait titré (...)
précédent _ suivant J’ai au moins deux amis artistes travaillant à partir de photos trouvées, il en existe certainement beaucoup plus. Vendredi dernier, le matin au Louvre j’ai stocké dans mon appareil un certain nombre d’oeuvres ou détails d’oeuvres. Je fais ça toujours, et je regrette un peu, ces trois ans où la vidéo avait la priorité, d’avoir négligé cette documentation que Lightroom rend facilement archivable, alors que j’efface mes rushes vidéo. Là on prépare la séance de vendredi prochain, non sans (...)
précédent _ suivantC’est plus fort que moi, je reviens à ma base de 100 000 photos, que je n’ai jamais vraiment pris la peine de taguer (de toute façon, Lightroom je n’ai commencé à l’utiliser que fin 2013), et je fais défiler parce que j’ai vu la photographie d’un ami mort. Il y a combien de photographies de morts dans mon labyrinthe ? Les dénombrer, mais est-ce que je les tague (mettre leur nom dans le registre des mots-clés) ? Je ne m’en sens pas capable. Ce n’est pas un cimetière. Pourtant, l’image (...)
précédent _ suivant Ici à Liège j’ai appris l’histoire du cavalier Fonck et pourquoi l’école d’art et design (industriel et archi intérieure) s’appelait caserne Fonck. L’agrandisseur dans le couloir pour support aux plantes vertes m’a tout déclenché : à Cergy j’en ai toujours entendu parler, mais jamais vu rien en sortir (c’est fréquent, dans les établissements nationaux) : démolir en partie les 7 labos chambre noire au premier étage, position centrale, où jamais vu chaque année au mieux qu’un ou une étudiante (...)
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