ÉTÉ 2019 INTERSTICES | à la recherche des maisons perdues

Avec pour slogan «ce dont on ne se souvient pas, on doit l’écrire», une proposition très libre (avec appui sur le Roi Cophetua de Julien Gracq, quand même pour la musique), à partir d’écho ou bribes récurrentes dans énormément de textes depuis la première proposition «sols» : le souvenir évidemment lacunaire, partiel, flou ou à trous, de maisons habitées autrefois, ou bien dans lesquelles on a été de passage, une fois l’an ou une seule fois, mais qui structurent telle nuance ou telle couleur des rêves et souvenirs.

• Photo : «ce qu’on voit des fenêtres d’Illiers-Combray», sur Tiers Livre

La demande qu’en s’embarquant dans cette proposition on se souvienne de tout ce que parcouru ces dernières semaines, l’étrange paix suspendue des blancs dans «Poterne Roubaud», le face à face implacable dans «Affinité avec la description», l’autopsie de l’objet avec l’oeillet de Ponge, etc…

Je rappelle que ces «interstices» sont des respirations dans la marche principale, la proposition 8 est déjà enregistrée et programmée – mais j’ai besoin de temps pour mes retours sur précédentes propositions, ça m’aide aussi à préparer la suite…

Et toujours la nécessité opiniâtre d’explorer, en venant au contact, avec les mains et tout le corps, pas seulement la tête, cette frontière toujours ténue entre ce qui justifie l’atelier d’écriture, la magnificence de son collectif, et le glissement vers le projet personnel, en figure libre !

• pour lire l’ensemble des contributions ou voir l’ensemble des propositions

• revenir au sommaire général

A propos de François Bon

Site géré par Tiers Livre Éditeur, fondé par François Bon, ISSN 2266-3010. Tous les textes restent la propriété de leurs auteurs, qui peuvent les supprimer ou modifier sans préalable. L'administrateur du site se réservant le droit de passer en mode privé toute contribution ne respectant pas les règles de bienveillance élémentaires dans une telle plateforme collective.