autobiographies #13 | je narratrice

Je flottement. Un âge en suspension qui ne sait que l’instable. Je te cherche tu me trouve. Deux faces, un visage, des corps. Ils disent oui, se découvrent menteur. Comment trouver solution à l’ambivalente ? Je fuis reproduction. Je me suis. Une ombre lacunaire. Un souvenir éteint près à suffoquer. L’éruption d’un désir que je ne sais maîtriser. Ils choisissent pour toi. N’entendent-ils pas la petite fille derrière le sourire. Errant. Celle qui ne dit pas non parce que pas appris ? Faute à qui ? Pardon et Oubli se conjuguent-ils en satiété. Je clame prévenance comme apprentissage de toute peau ? oui. J’explique patiemment le corps à chacun. A peine parlant, le bambin connait les limites. Pourquoi les femmes atténuent ce qu’elles subissent et loupent transmission aux fils ? Ignorer les désaxés. Je faut-il croire que la structure est si grande qu’elle ne peut changer ?
Faut-il être clair ou vrai ?
Je préviens.

Je main secoue puis regrette. L’absence de maîtrise. Elle se voudrait patience. Une mère peut-elle incarnée ? Elle est sauvage, à revers, elle fait mal au lieu. Ma toute petite ne comprend pas ces revirements. Folie. Je se consume de rage, désincarnation loupée. Je se vois flottante au-dessus de cette furie ménagère qui ne rend jamais les armes sauf à bout de larmes. Et puis encore, il faut atteindre le dernier mot. Pourtant je sais. J’observe leurs yeux affolés, les cris aigus qui pointent les côtes. Je sais, j’observe mais je ne se tait qu’après avoir tout ravagé. Un passage de perquisition sans mandat. Une odyssée sans grâce. Stop et puis recommencer. Recroquevillé le corps se tait. Les gens qui s’aiment se blottissent pour réparer.
A souhaiter, une suite de retrouvailles, sans honte.
Je le sais.

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