#40jours #31 | Super 8 Neige

Années 90. Le magasin se trouvait dans le XVe arrondissement, rue des Entrepreneurs. Ils avaient constitué un stock, le dernier à Paris, de films Super-8 noir & blanc qu’ils vendaient 120 F. l’unité. On en avait acheté deux, ce qui représentait six minutes d’images. En voici un aperçu : Neige. Sneg. Il neige. Pada sneg. Blocs de glace dérivant sur Continuer la lecture#40jours #31 | Super 8 Neige

#40 Jours#31Ainsi soit-il, remake, hélico, et ton appartement.

Moteurs L’action se déroule dans ta ville Vue d’hélicoptère ou du haut d’un building Et puis la caméra zoome avant Jusqu’à ton appartement  Partir de la chanson qui résonne pour écrire un film muet-au départ c’est casse pieds, ou plutôt casse tête, comment dire à un son de dégager? Impossible, alors ne le garder que pour soi, le gommer du dehors et le laisser Continuer la lecture#40 Jours#31Ainsi soit-il, remake, hélico, et ton appartement.

#40 jours #31 | une vache dans la ville

La vitesse et la lenteur. Les voitures, les bus, le mouvement sans fin des phares. Il pleut. Éclaboussures. Puis gros plan sur les visages : elle, effarée ; lui, stoïque ; cet autre, étrange, qui tourne un papier avec sa main ; la vache, incongrue. Ils avancent lentement sur le trottoir. Les passants s’écartent, fuient. Des gens aux fenêtres, éberlués. Volets qui se ferment. Continuer la lecture#40 jours #31 | une vache dans la ville

# 40 jours – # 31 | Garonor

Dans le film qu’on se compose à l’esprit, et que je projette mentalement sur l’écran de la télé en écoutant du son, je nous vois dans cette galerie marchande, un peu spacieuse et vide au début, clinquante, neutre et vide, vitrinée, comme dans les films hirsutes de Fassbinder, où un homme saute et court à toute allure là-dedans, il fuit Continuer la lecture# 40 jours – # 31 | Garonor

#40jours #31 | Contre toute attente

La rue serpente lentement entre les façades aux revêtements colorés, volets clos et les murs en pierre de meulière chapeautés de lierres rampant qui protègent les jardins secrets de Montmartre. Les pavés glissant luisent dans la nuit sombre, leur surface granuleuse reflète l’étincelant éclairage des lampadaires, leurs boules incandescentes, constellation d’étoiles dans le firmament parisien. L’homme ralentit son allure effrayé Continuer la lecture#40jours #31 | Contre toute attente

#40jours #31| pris en pleine action

C’est un film en noir et blanc, parti-pris de l’auteur. Nous sommes bien à une époque contemporaine, mais une envie de cette dichotomie. Pas de parole, donc de la musique psychédélique, c’est ce que le personnage écoute quand il marche dans la ville. Tiens, le voilà d’ailleurs, il vient de sortir de chez lui, vêtu d’un costume trois pièces, une Continuer la lecture#40jours #31| pris en pleine action

40 jours #31| Le film que cela pourrait être.

Ce serait un monde en couleurs, ce serait l’histoire d’un clown qui aurait perdu les siennes, il serait devenu noir et blanc, triste et se sentirait différent. Ce jour-là, il s’avancerait dans la rue, il s’assiérait à la terrasse d’un café, il commanderait un Perrier. Les gens le regarderaient intrigués et une petite fille le pointerait du doigt en riant. Continuer la lecture40 jours #31| Le film que cela pourrait être.

#40jours #31 | l’homme qui fume

De la Cinémathèque de Tanger, Place du 9 avril, vers le Petit Socco, entre 17 et 18h. séquence 1/ plan fixe serré sur le panneau du tarif des billets dans le hall d’entrée vide et net de la Cinémathèque. cut . Travelling sur les affiches de films arabes actuels dans le hall, puis sur les portraits type Harcourt de stars internationales. Continuer la lecture#40jours #31 | l’homme qui fume

#40 jours #31 la nuit, j’explore

La nuit, j’explore. Tu viens ? T’as les bonnes chaussures ? Et la frontale ? Dans ta poche la frontale, là on a encore les lampadaires, ils ne les éteignent jamais à Lissieu,ils les baissent vers 3 h du mat, on a le temps. Première étape, on passe sur l’autoroute, la bande d’arrêt d’urgence c’est pas dangereux. Tu crois qu’ils font Continuer la lecture#40 jours #31 la nuit, j’explore