#rectoverso #05 | Une porte rouge

On disait la porte rouge ; cette porte qui était rose à l’acquisition de la maison; un rose poudré qui passerait à l’éclat d’un rouge de Chine: changer la couleur c’est une façon comme une autre de dire bonjour ; une porte avec des moulures à l’ancienne et une petite fenêtre de verre granité mobile encagée derrière des enluminures de Continuer la lecture #rectoverso #05 | Une porte rouge

#rectoverso #02 | orage

La lumière s’évanouissait du ciel, la nappe du buffet semblait encore plus blanche sur le carré d’herbe qui perdait ses couleurs. Verres à la main, rouge aux lèvres, chaussures de cuir, robes choisies, chemises de prix, cols de vestes et décolletés d’où les effluves des eaux de toilette ne s’étaient pas encore évaporés, ils se groupaient dans ce seul espace libre au centre du jardin du musée Delacroix, l’occupant tout entier, certains plus stratégiquement positionnés à portée des petits fours, Continuer la lecture #rectoverso #02 | orage

#LVME #14 | Délice de ruines

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte#04 | Open space ?#05 | La souterraine#06 | Soirées du Lac#07 | Pseudo-pseudos#08 | Des histoires, histoire de#09 | De cinq à sept#10 | L’affaire du sanglier#11-12 | La Karrière#13 | Cam writer#14 | Délice de ruines #14 | Délice de ruines                                     Mais qui s’arrête Continuer la lecture #LVME #14 | Délice de ruines

#LVME #09 | jardin

C’est un grand jardin. Tout le monde y passe, tout le monde s’y croise. Sur la partie plate, les gamins jouent au ballon, on leur a dit cent fois d’utiliser un ballon de mousse — ça ne fait pas de bruit — mais … En fait personne ne s’intéresse à cette histoire de ballon, plus important c’est les feuilles qui Continuer la lecture #LVME #09 | jardin

#LVME #03 | perspective de chantier avec roses

Vous devez passer à l’électrique dit le plombier, le chauffe-eau à gaz a rendu l’âme ; faute de meilleur emplacement il faut poser un ballon d’eau chaude dans la cuisine : Ah, dit ma mère regardant le soleil dessiner l’ombre du rideau de dentelle sur le mur décrépit, vraiment? B. revient du marché avec une caisse de légumes et de Continuer la lecture #LVME #03 | perspective de chantier avec roses

#écopoétique #03 | Dans mon jardin j’ai oublié…

Dans mon jardin il y a aussi… l’olivier qu’il faudrait tailler parce qu’on n’arrive plus à passer la tondeuse dessous, j’ai oublié… le ballon que les petits n’ont pas rangé, j’ai oublié… les pommes tombées, véreuses, malades, pourries, j’ai oublié… les petits champignons blancs à lamelles blanches, Les brunettes c’est noir les lamelles, les autres t’y touches pas, j’ai oublié… Continuer la lecture #écopoétique #03 | Dans mon jardin j’ai oublié…

#écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

Dans mon jardin il y a… de l’air. Il suffit d’ouvrir la porte d’entrée, la porte-fenêtre de la cuisine, la baie vitrée de la salle à manger, la fenêtre du salon ou d’une chambre, et voilà, on a vue sur le jardin, et on a l’air, on a le ciel. Quel que soit le temps, il y a toujours de Continuer la lecture #écopoétique #03 | Dans mon jardin il y a…

#écopoétique #03 | Perpétuel

Quand Odette passe devant le jardin, elle marque toujours un temps d’arrêt. Façon de souffler, de faire une petite pause dans sa promenade à elle, appuyée sur le vieux bâton de ski rose dont elle se sert comme canne. Devant le jardin, elle s’arrête, fait un effort pour redresser son dos tellement courbé, elle regarde. Son œil est tout plein Continuer la lecture #écopoétique #03 | Perpétuel

#écopoétique #03 | Le jardin de ma grand-mère

A l’origine, le jardin de ma grand-mère, le jardin dont on faisait le tour à chacune des visites ; pendant les vacances, c’était plusieurs fois par semaine. Elle disait, hier j’ai terminé de bêcher, demain je sème les radis, va falloir que je desserre les salades. Oh tu as planté les tomates ! Oui c’est la voisine qui m’a donné Continuer la lecture #écopoétique #03 | Le jardin de ma grand-mère

#écopoétique #03 | Un jardin

car il faut le dire, si c’était un jardin stérilisé, couvert de tonnes de graviers neutralisant la pousse  des herbes dites mauvaises et donc évitant tout travail d’entretien à l’ancienne propriétaire, il avait de grands arbres : deux hauts cyprès bleus de Californie, un néflier, deux pins quasi parasols, un olivier dans la force de l’âge. Très vite il a fallu Continuer la lecture #écopoétique #03 | Un jardin