#été2023 #04 I les vacances

Les vacances. Depuis Bastia on prend la route de la Lagune, on passe le hameau de Pineto, on se gare sous les arbres. Dans l’air l’odeur des pins et des eucalyptus, de sable tiède. On déplie la table et les chaises de camping à l’ombre de la pinède. Une radio diffuse une chanson de Claude François, Petra se déhanche, chante, Continuer la lecture#été2023 #04 I les vacances

#techniques #06 | Le rêve de Paloma

©photo Juliette Derimay Paloma regarde le vent agiter les feuilles des arbres. Elle est en vacances et le matin, elle prend le temps de regarder par la fenêtre avant même de penser au café. Elle vient de se lever, ses pensées sont encore calmes et fraiches, neutres, prêtes pour accepter la journée comme elle vient. Les feuilles s’agitent doucement. Les Continuer la lecture#techniques #06 | Le rêve de Paloma

#techniques #02 | Les arbres

Des branches nues et noires. Des arbres d’hiver, sans feuilles, sans fleurs et sans fruits brouillent le bas de la vue en étendant leurs doigts. Branches traçant des contrastes, épaississant les traits, les esquissant finement, dans un grand brouhaha emmêlant les messages de la lecture d’ensemble. Chacun son écriture, couleurs d’encres différentes, tout en traits saccadés, ou lettres plus arrondies, Continuer la lecture#techniques #02 | Les arbres

#40jours #13 | Vert infini

Ce fut la révélation du lycée. Yvon Rolland, notre vieux professeur, nous avait déclaré péremptoire, lors d’un de ses cours d’art plastique au Lycée de Montgeron, le tronc de l’arbre tout le monde le dessine marron, mais il n’est pas marron, il est de toute autre couleur, en fonction de la saison, de la température, du type d’arbre, de l’heure Continuer la lecture#40jours #13 | Vert infini

autobiographies #03 et 04 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

passe la montagne le soleil, ce jour nouveau, le nom de la montagne, les noms de chaque montagne falaise et barre, cette route, le pont de nann, quelqu’un est mort ici, nouveau jour, le trousseau allégé ne tinte pas, le carton le plastique grincent toujours, sifflet de la vitre entrouverte toujours mais pas de soufflerie, que moteur, n’aimerai pas plus Continuer la lectureautobiographies #03 et 04 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

autobiographies #03 | noisetiers

Ce chemin comme l’une de ces visions d’un rêve, interchangeable dans l’esprit, pouvant se glisser dans n’importe quel paysage foulé. Un paysage de nature, une évidence, là où la nature humaine n’a pu que laisser sa très légère empreinte, là où les arbres sont des êtres bien plus intéressants, là où on l’on perçoit leur silence on s’étonne aussi du Continuer la lectureautobiographies #03 | noisetiers

autobiographies #01 et #02| autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

… la première fois que, et ne vais pas aimer ma voix, ce qu’il en restera, bruits de moteur de soufflerie du chauffage de grincements plastique contre plastique et le sifflet continu air vif vitre entrouverte, toujours, entrouverte – les portraits de l’intérieur et des boucles périodiques, j’ai connu quelqu’un qui c’est comme vu, au matin de ce jour, vu, Continuer la lectureautobiographies #01 et #02| autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

Des graines, des cieux et des chaussures (absence de)

Tu n’as jamais su marcher jamais poser un pied sur tel sol plutôt que tel autre. Ô grâce de l’univers taillé d’une seule et mille pièces appréhende ta fin brutale et mêle-toi allongé à la boue dont ils t’ont recouvert, montre leur ce qu’est aimer, se déprendre ! Le sol que son pied a préféré entre tous, celui qui curieusement surgit Continuer la lectureDes graines, des cieux et des chaussures (absence de)