A propos de bizaz

chanteuse de chansons - voyageuse sans itinéraire prévu.

transversales #02 | comprimés un par jour / 7 jours

codicille : pas facile de résumer en quelques lignes, sans titre, sans nom de personnages. on se retrouve avec la femme de l’homme et l’amant de l’amante. d’ailleurs quelle est la différence entre résumé et compression . le premier concernerait les lignes (les grandes lignes) et le second la matière contenue entre les lignes ? on aurait donc d’un côté Continuer la lecturetransversales #02 | comprimés un par jour / 7 jours

notes en vrac

Codicille : après Autobiographie comme fiction, j’ai eu envie d’approfondir en allant à un cycle précédent, puisque le système François en spirale le permet. d’abord attirée par Outils du roman, pourquoi pas remonter à la source, me suis-je dit, et me voilà au tout premier cycle, Sei Shonogun, rencontrée l’été dernier, occasion de reprendre le livre et de creuser cette Continuer la lecturenotes en vrac

autobiographies #15 | ouvre-boîte

Paris, mercredi 26 janvier L’avantage d’écrire la date, c’est qu’on sent passer les jours. Avantage qui pince le cœur, impossible de ne pas voir à quelle vitesse vertigineuse Je me rue vers ma mort (Je est ici anonyme et général). J’aime ce sentiment, ça fait courant d’air. Les fluettes replètes jouent des castagnettes. Une fourchette d’argent, debout, crocs en l’air Continuer la lectureautobiographies #15 | ouvre-boîte

autobiographies #14 | fotos-fibres

Vieille poussette à l’ancienne lourd chassis de métal posé sur quatre énormes roues. Quatre boutons de géants quatre évidemment mais on n’en voit que deux la poussette est placée en diagonale par rapport au bord de la photo, bord dentelé de la photo en noir et blanc. La robe de l’enfant est blanche, comme l’allée de l’autre côté de la Continuer la lectureautobiographies #14 | fotos-fibres

autobiographies #13 | j’entends des voix

Ma grand mère à moi était une Rakoczi, une famille noble des Carpathes dont est issu, je le dis en passant… le Comte de Saint Germain lui-même que j’ai rencontré plusieurs fois, en tant qu’arrière-cousin. Il n’y a pas de quoi sourire d’un air supérieur. L’existence du Temps est sérieusement remise en question, de nos jours. Quant à ma grand Continuer la lectureautobiographies #13 | j’entends des voix

autobiographies #11 | des effets

L’absence de faux-plis Vernis noirs à la crème fouettée. Petite jupe à bretelles, bouffante, imprimée. À dominante rose. Le rose est au cœur du gigot. Le rose se perd à mâcher. Crocodile vert sur chemise. Lacoste blanche. Cape invisible d’odeur de marronniers. Elle galope le long. Elle est sur son cheval elle galope. Des perles fines Un tailleur strict, noir. Continuer la lectureautobiographies #11 | des effets

autobiographies #12 | mémoire d’une cuisine

Le buffet deux-corps il est de style art déco il est décoré de grosses fleurs et de feuillages en reliefs qui ont été repeints de couleurs vives sur un fond blanc dans la partie du haut deux portes aux motifs symétriques séparées par un étroit panneau fixe à fines rayures multicolores du côté droit les verres à eau des verres Continuer la lectureautobiographies #12 | mémoire d’une cuisine

autobiographies #10 | elle se regarde passer

Son of man, You cannot say, or guess, for you know only A heap of broken images TS Elliot Elle est assise sur son lit-bateau. Elle est bien à l’abri dans sa petite chambre. Elle a fermé la double porte matelassée d’un tissu marron. Elle étouffe les cris et les tremblements du dehors. Elle lit Roses à crédit. Elle écrit Continuer la lectureautobiographies #10 | elle se regarde passer

autobiographies #09 | le long du couloir abricot

Durance Barja, dit-elle en tendant la main à la fille au bord du canal, le canal Herengracht puis, les yeux dans les yeux l’air de réprimer un fou rire : Barja féminin de Barjo. Voix rocailleuse.Vieille. Vieille et magnifique s’est enflammée la fille. Un peu sorcière sans doute, espérons. Oui des yeux étranges, vert très pâle, en contraste avec le brun Continuer la lectureautobiographies #09 | le long du couloir abricot

autobiographies #08 | pointillisme

Vert pâle ; un peu gris-bleu ; entre tilleul et céladon ; comme cette porcelaine soyeux ; comme une peau ; une seule fleur par panneau ; longue tige s’élançant du sol ; d’un vert plus foncé que le fond peut-être un rien plus jaune ; les cinq pétales de forme triangulaire  nacrées ; autour du petit soleil  formé par la boule jaune pâle du pistil ;  d’où jaillissent les Continuer la lectureautobiographies #08 | pointillisme