autobiographies #03 | bambous carnivores
Nous étions seules, mes sœurs et moi, livrées aux arbres de la pinède, tout en bas du champ qui longeait la ferme en contrebas. Nous n’avions connu que ces pentes dangereuses, pente des cours et des murets, pente des fenêtres, pente des éviers, pente des cavales, nos genoux ouverts et saignants toute l’année, qu’on désinfectait à l’eau oxygénée, creusant encore Continuer la lectureautobiographies #03 | bambous carnivores