#été2023 #11 | Entre les mailles

Je dis tantôt, à certains moments, il faut des causses ou des villes thermales, des espaces où se simplifier. Ici le village ou le bourg sont d’une configuration si simple : les jardins à étages, les maisons à étages, la vie à étage, des strates, une structure qui s’exposent au regard, une rue principale rectiligne qui s’enfonce entre les deux Continuer la lecture#été2023 #11 | Entre les mailles

#été2023 #10bis | Les couleurs vives

Ici c’est votre aquarium, peut-être ? Est-ce donc la vallée qui nous donne ainsi des allures de petit poisson ? Je vois le matin votre silhouette, le carnet à la main. Vous aimez cela n’est-ce pas, ce mot silhouette ? Il vous épargne d’en dire trop de toutes ces impasses, ces impensés à la vue d’un être humain. Je l’ai Continuer la lecture#été2023 #10bis | Les couleurs vives

#été 2023 #10 | Le veilleur de nuit

Il fait nuit. A la sortie du grand hôtel, la rue est masquée par la masse sombre des rhododendrons. Les réverbères sont éteints. Il est 21h. Le crépuscule puis la nuit, descendent en nappes sur la vallée. Plus loin c’est l’ancien complexe hôtelier abandonné et son architecture art nouveau, l’immense marquise aux lignes courbes telle du papier gondolé. Plus loin Continuer la lecture#été 2023 #10 | Le veilleur de nuit

#Eté2023 #11 | Celle qui voulait marcher pieds nus dans le jardin 

Il faut que je vous parle de mon père. Je suis une gentille retraitée. La petite j’ai voulu l’aider parce que c’était la chose à faire. Quand on peut aider on aide. En plus, ce n’était pas difficile de l’aider. Est ce que cela m’a demandé des efforts ? Non. Des soupes chaudes et des oranges pour passer l’hiver. Je Continuer la lecture#Eté2023 #11 | Celle qui voulait marcher pieds nus dans le jardin 

#été2023 | La tempête du siècle

#00-La tempête #01-Le terrier #01bis-La grande enclume #02-Une espèce de mère #02bis-Dalle béton #00 | La tempête L’homme qui parle ne s’adresse pas directement à moi. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il dit mais je ressens un malaise, une gêne face à son détachement. Dehors c’est la tempête. Je perçois que c’est grave. Nous n’avons plus d’électricité. Il fait Continuer la lecture#été2023 | La tempête du siècle

# lire et dire | vers l’avant, encore

quelques îles au large de Singapour où l’empire du milieu a décidé d’implanter quelque usine gigantesque (de panneaux solaires il semble) et en chasse les habitants (je ne vois pas non plus le rapport, mais il ne s’agit là simplement que d’une image illustrative et contemporaine) Il y avait dans le La vie devant soi de monsieur Emile Ajar prix Continuer la lecture# lire et dire | vers l’avant, encore

été2023 #16 | Demande de résidence

Chaque année, je m’offre une retraite d’écriture. Une semaine complète en solitude et variation géographique. Une chambre dans un château ou face à la mer, un gîte dans le Jura ou sur les hauteurs de Namur. Une bulle nécessaire pour suite d’accouchements qui me permet de couper avec les contingences du quotidien. Vingt-huit textes existent, épars, disparates autour de deux Continuer la lectureété2023 #16 | Demande de résidence

#été2023 #lire&dire | L’été à la marge – ##

En marge de chaque texte, comme à mon habitude, des notes, relatives ou pas (ça arrive) à ce qui s’écrit. Et ça participe d’une démarche d’écriture ? Je ne le sais toujours pas. En tout cas, ça en constitue d’une certaine manière une marche, ça donne un rythme, une mesure, peut-être une cadence, tantôt au ralenti, tantôt en accéléré, et Continuer la lecture#été2023 #lire&dire | L’été à la marge – ##

#enfances #00 | Les volutes bleues

avec ce personnage qui voudrait écrire, encore une fois, sur cet enfant perdu au moment du réveil en pleine nuit, qui voudrait relire ce qu’il a déjà écrit, mais il ne retrouve pas le texte, et il réfléchit, et il recherche dans son esprit, dans sa machine, en tapant quelques mots-clefs, rien ne sort, et on serait là avec lui, Continuer la lecture#enfances #00 | Les volutes bleues