#enfances #04 I vacance

Vacance. Pas les plurielles, les officielles, les collectives, avec leur rituel (le sapin, les cadeaux à Noël, les pistes de ski en février, le bord de mer l’été), non, la chipée, la surnuméraire, celle rien que soi, tandis que dehors le monde continue de s’agiter. Pas d’embouteillage, de programme, d’activités, rien. Du temps. Rester au lit. Être autorisée à rester Continuer la lecture#enfances #04 I vacance

#enfances #04 I Walter Benjamin, un petit 38

Ouvrir la fenêtre au vent chargé d’embruns, résidu de tempête arrivant de l’ouest mêlé à la vague d’air froid en provenance du nord. Il prend de plein fouet le bâtiment posé en travers de sa route, s’engouffre dans la chambre, fait chuter les températures. Se déshabiller devant la fenêtre et commencer à grelotter. L’air glacé saisit le corps, le raidit, Continuer la lecture#enfances #04 I Walter Benjamin, un petit 38

#enfances #04 | la distance de l’infinitif pour le corps écrivant

La chambre de l’enfant où il ne règne pas, c’est un domaine où il ne pénètre pas, c’est le territoire de la mère. Lui, passe devant la porte, encadre son corps dans l’ouverture. Le tablier blanc qui s’arrête à mi-cuisse du pantalon, avec son col en V. La chemise par-dessous, avec le col qui dépasse. Tout est en place. Tout Continuer la lecture#enfances #04 | la distance de l’infinitif pour le corps écrivant