#L4 the clear vowels rise like balloons*

Je les ai dévorés, je les ai lus avec frénésie. Je les ai entassés au fond de ma caverne comme des trésors que je chassais clandestinement. Ils m’ont guidée et je m’y suis aussi enivrée, il arrive aujourd’hui que leurs mots et leurs histoires se mélangent. Mais ils sont tous là. Ils ont comblé le trou noir et forment le Continuer la lecture#L4 the clear vowels rise like balloons*

# L4 Le sentimenthèque. Species plantarum.

De l’école des loisirs (Les sœurs et frères Murails, Moka, Lehmann etc.), la formation et le loisir de lire. De Pierre Desproges, de Boby Lapointe, des Monty Pythons, du Greg d’Achille Talon, de Georges Brassens, de Raymond Devos, de Yak Rivais, de Peff, de Douglas Adams, de Roald Dahl, mais aussi des mille héros de stand-up qui rythment ma vie, Continuer la lecture# L4 Le sentimenthèque. Species plantarum.

# L4 – De mémoire

De Fonteneau, Marthe, Theureau et S. (Suzanne), mon premier Larousse en couleur – Enfin les mots ont des noms. Les mots comme des lettres enfilées. Les mots comme des devinettes. Des mots et des images enlacé.e.s. Les mots se gourmandent. User la surface des pages en caressant du doigt chacun d’eux De George Sand, la petite Fadette et de Marie Continuer la lecture# L4 – De mémoire

#P4 De-ci De-là

De Gracq : la magie interstitielle des forêts quand elles cultivent le non-événement, les phrases fluides qui tressent l’imaginaire sensible des chemins longuement observés, la sensualité vertigineuse de personnages à demi-fantômes, à demi- vivants et la géographie fantaisiste. De Viel : la lucidité de l’être écrivant, un chercheur de poux comme les autres, embarrassé par une boîte noire qu’il dissèque allègrement.  De Continuer la lecture#P4 De-ci De-là

#L4

Sentimenthèque ou plutôt : Sentimentsthèque ou encore Partir avec… Avec Charles Juliet, un ami illustrant à l’encre le Lire, écrire, emmenant le lecteur dans les strates du désir d’écrire, de l’envie de lire, de la voix à entendre, de la voix à énoncer. Avec Paul Auster, parcourir les variations autour du thème, dans 4321, défendre le droit d’écrire et réécrire autrement, Continuer la lecture#L4

#L4 Je remonte le temps

Je mêle les livres qui m’emportent, ceux où je me suis blottie, ceux où le sens résonne avec mes rêves et mes envies.Tout aurait débuté avec Jojo Lapin, le club des cinq, Alice et Fantômette ? Avant, je ne sais pas ou bien les souvenirs se sont effacés. Aucune image venant témoigner de récits lus avant de m’endormir, avant que je Continuer la lecture#L4 Je remonte le temps

#L4. N’en garder que dix. Sentimenthèque

De Pierre Boule, La Planète des singes. La dernière page. Je vois bien que c’est la dernière page, qu’il n’y a plus rien. Ce n’est pas possible, on ne peut pas me laisser là. Je panique, le souffle me manque, je suis terrorisée. De Jules Verne. Le Phare du bout du monde. Livre coupable, jamais rendu au CDI du collège. Continuer la lecture#L4. N’en garder que dix. Sentimenthèque

#L4 Sentimenthèque

Un livre blanc, Philippe Vasset, carte IGN, dans les plis du plan, aller voir, in situ, explorer l’intranscriptible, aller au non-lieu-dit, faire un planisphère des terrains silencieux, marcher au-delà des palissades, des buttes, écrire ce qui va se produire, ce qui n’est pas rien. Fragmentation d’un lieu commun, Jane Sautière, ce que la prison fait, expérience de la perte, des Continuer la lecture#L4 Sentimenthèque

#L4 / Déplier la présence

De La Présence Pure /Christian Bobin, j’aime sa poésie qui me touche et me parle de l’immédiateté du vivant, pour son parallèle entre l’arbre devant sa fenêtre et son père en Ehpad qui perd la mémoire. Il me dit que la présence, juste une présence quand les mots ne sont plus possibles, c’est essentiel. De Dans la forêt / Jean Continuer la lecture#L4 / Déplier la présence

#L4 / Sentimenthèque

De Mrs Dalloway. Trois double-v. The Whirlpool of Woolf’s Writing. Ou, en français, trois v. Le vortex des voix de Virginia. Une écriture creusant jusqu’au vertige les vérités de l’être, et où se noient les personnages. (Virginia Woolf et la traduction de Marie-Claire Pasquier) De Phèdre. La beauté du français est comme une évidence, la noirceur effacée par tant de transparence. Le lieu, plus Continuer la lecture#L4 / Sentimenthèque