#40jours #38 | 32 frontières 

Un peu plus de trente-deux ans qu’il a quitté la ville de son enfance, il souffre toujours quand il y repense. Basile craint le mot FRONTIÈRE depuis qu’il est enfant. Dedans il a toujours entendu le mot GUERRE mais il ne serait pas expliqué pourquoi. Dans sa ville, ce mot FRONTIÈRE, il l’a toujours vu comme une séparation, entre les Continuer la lecture#40jours #38 | 32 frontières 

#40jours #27 | dérive ?

Est-ce que ça t’arrive encore de dériver ? Tu l’as fait, non ? Le quartier est fait pour ça, non ? Tu connais bien les boulevards ? Tu connais bien les rues ? Les villas ? Les passages ? Les impasses ? Les chemins de traverse, tu les connais ? Est-ce que tu as déjà pris des parcours cachés ? Ça t’intéresse plus ? La dérive, c’est psychogéographique, non ? C’est toi Continuer la lecture#40jours #27 | dérive ?

autobiographies #01 | espaces le long de la nationale

Allée de graviers bordant les herbes plus ou moins rases. Des fleurs de trèfle à la lisière. Là, deux terrains de foot, côte à côte sans limites, trop grands pour une poignée d’enfants. Lignes à peine marquées sur le pourtour, cages écaillées sans filet à chaque extrémité, une seule utilisée. L’étendue trop vaste. Poursuivre la passe manquée sur toute la Continuer la lectureautobiographies #01 | espaces le long de la nationale

Beauregard

La griffure du mur quand le reflet des fenêtres : aux portes fermées, l’œil qui zoome sur les signes – F.S qui es-tu, Fanny Florence Fernando Suzanne, qui es-tu toi l’éternelle emmurée ? – sur les entailles – on grattera ta peau jusqu’à ton effondrement – la tentative de percement pour que tu t’ouvres – et te refermes dans ton ascenseur de Continuer la lectureBeauregard