#40jours# 32 | A quai

 Cabane du bouquiniste, un jour d’errance sur les pas de. Et tu le vois, couverture sous feuille de papier cristal. Tu l’as déjà mais pas en collection Poche. Les pérégrinations te guident et tu repars avec contre toi les Cahiers. Les mêmes qu’avant la catastrophe. Rachetés. Escalier : tu descends près du fleuve, sur le quai et tu ouvres au hasard Continuer la lecture#40jours# 32 | A quai

#40jours#32 | une madeleine pleure

Le paysage ocre, la chaleur étouffe les sens, seules les cigales dans ce petit village d’Italie. Les tomates sèchent au soleil, la lenteur s’affiche combative. On y rejoint le Parrain dans un village de Sicile. Une vieille voiture pressée, un nuage de poussière sur le visage bronzé, marqué. Le climat aride dessèche la bouche, tu cherches l’eau, les combattants prêts Continuer la lecture#40jours#32 | une madeleine pleure

#40Jours #32 Des villes absentes aux numéros de bus.

Les villes lues dans l’enfance sont passées comme inaperçues, peut être parce que l’identification n’a pas fonctionné ? C’était plus facile de se camper dans les campagnes, les bois, les lieux dits à noms qui font peur. Où sont passées les villes lues dans l’enfance ? Enfouies. Impossible souvenir malgré les heures passées à lire. Pourquoi cette angoisse citadine inconsciente ? Le bouleversement Continuer la lecture#40Jours #32 Des villes absentes aux numéros de bus.

#40 jours #32 | loin, très loin

Londres bien avant Dublin. Parce que Conan Doyle bien avant Joyce.Mais loin, très loin, la modeste rue du quartier italien. Elle avait un nom qui pouvait faire penser à l’Egypte alors qu’il n’en était rien. Pour lui, loin, très loin, les livres n’étaient pas des livres sur les étagères de son grand-père typographe. Des leviers, des boutons à presser, des Continuer la lecture#40 jours #32 | loin, très loin

# 40 jours – # 32 | Souvenirs de papiers

Une ville au bout du monde, des rues de boues, des maisons en bois, et l’océan pacifique qui empêche toute fuite en avant.Le début du 20e siècle, la pauvreté du sud des États-Unis, de pauvres gars pas très malins, qui traînent dans les quartiers pauvres, les rues en terre battue poussiéreuse.Los Angeles, une ville sans fin, le jazz, les junkies, Continuer la lecture# 40 jours – # 32 | Souvenirs de papiers

# 40 jours – # 32 | la ville cracheuse de feu

A tourner depuis des heures dans l’enclave réservée aux immeubles, on pourrait croire qu’il est aisé de se perdre. Le soleil te suit à la trace, percute ton front maigre auréolé de gouttes, ton dos souffre sous le poids du sac, et tu glisses d’un boulevard à l’autre, les yeux percés de lumière. Cela fait trois heures que tu attends Continuer la lecture# 40 jours – # 32 | la ville cracheuse de feu

# 40 Jours # 32 | dessinées

treize Juillet changement dans le rituel, le Metamorphosis de Phlip Glass a remplacé le Bird Lament (version longue) de Moondog – c’est une affaire qui se passe dans ces moments-là, où la chaleur t’empêche même de ne serait-ce que penser droit – tes yeux se ferment (Miroska,vous êtes avec moi ?) tu ne penses plus à rien – non, je Continuer la lecture# 40 Jours # 32 | dessinées

#40 jours #32 | villes imparfaites

Ville poisseuse et glauque sous un soleil malade ; ville empestant la bière et le vomi ; ville prison, lourde de mort ; ville labyrinthe, idéale pour les meurtres et les vengeances ; ville enlisée dans la boue de l’hiver, où invraisemblablement tout le monde se connait et se rencontre, ville aux troquets remplis de bière et d’informations malveillantes ; ville souterraine où l’on boit Continuer la lecture#40 jours #32 | villes imparfaites

#40jours #32 | ce qu’on perçoit de la ville

Ce qu’on perçoit de la ville derrière les quatre murs d’un hôpital psychiatrique. Ce qu’on entend de New York, quelles nouvelles du dehors, quels échos du monde qui poursuit sa marche, indifférent à nos tourments. Ce qu’on perçoit de la ville derrière les hauts murs de l’usine de la porte de Choisy. Ce qu’on entend de Paris, au loin la Continuer la lecture#40jours #32 | ce qu’on perçoit de la ville

#40jours #32 | poursuite en fragments de lectures

La dernière fois que je l’ai vue, nous buvions un café sur une terrasse ombragée du vieux Lisbonne. Je l’entendais discuter avec Pereira, en train de manger une omelette. Je ne me souviens plus très bien ce qu’il prétendait. Je l’ai croisée à New-York, c’est certain. Sur les ruines des tours jumelles avec cet indien que les aïeux sur plusieurs Continuer la lecture#40jours #32 | poursuite en fragments de lectures