#40 jours #28 | Vitrines

Un petit gosse. Il se balade dans les rues d’une ville de l’est américain des années 30. Estomac presque aussi vide que ses poches et celles de ses parents. Après l’école, il vend des journaux à la criée. Le soir quand il rentre dans son bloc, il passe devant une petite librairie. En vitrine, les couvertures aux couleurs vives des Continuer la lecture#40 jours #28 | Vitrines

#40jours #16 | la carte de Tendre

9 septembre 2009, les coqs s’exposent.Il a quatre heures devant lui avant qu’elle ne revienne, il sillonne la ville, piétine, erre, photographie, retourne à l’hôtel et invente une histoire. Le temps passe comme cela. Il effectue des recherches pour agrémenter son texte, ne pas trahir l’Histoire avec un grand H. Il ne lui fera pas lire à son retour. C’est son Continuer la lecture#40jours #16 | la carte de Tendre

#40 jours #21 | Choisir une rue de sa ville

Choisir une rue de sa ville (proposition 1). Imprimer au format A3 dix images street view de dix vues de cette rue. Coller les pages imprimées exactement dans le lieu et selon le point de vue qu’elles représentent. Choisir une rue de sa ville (proposition 1, variante 1). Rechercher dix cartes postales anciennes de cette rue. Les photocopier au format Continuer la lecture#40 jours #21 | Choisir une rue de sa ville

#40jours #16 | écrire debout

Rester. Plusieurs mois. Écrire dans la rue. Debout. Trottoir. Appuyé. Chaque jour ouvré. Plateau. Grande fenêtre. Juste la bonne hauteur. Immeuble. Bureaux. Dix-neuvième siècle. Rue de Choiseul. Descendre fumer. Descendre. Carnet. Stylo. Écrire dix minutes. Descendre du travail. Du bureau. Du cassetin. Pause. Trois quarts d’heure. Parfois étirée. Rester. Là. Avec les fumeurs. Qui bavardent. Petite nuisance. Vagues de bruits. Continuer la lecture#40jours #16 | écrire debout

#40 jours #16 | Les habitants du parking

Peu d’expériences d’écrire dans la ville autre part que devant le grand écran de l’ordi. Cette fois-là, restée vive à la mémoire peut-être parce que pas nombreux ces moments. Cet été-là, décidé de prélever des blocs au réel. Écrire sur le motif donc. Pour soi, une expérience de la ville plus périurbaine qu’urbaine. Écrire in situ donc depuis la périphérie Continuer la lecture#40 jours #16 | Les habitants du parking

transversales #6 | jusqu’à quand ce rituel ?

« J’adore la littérature et je ne cesse de la détester comme un paysan sa terre. » Pierre Michon Toujours le même contexte d’écriture désormais stabilisé : la nuit, les volets clos, face écran, Arvo Pärt dans le casque – ce soir « Tabula Rasa ». Tenir ferme à cette séance quotidienne. Jusqu’à quand ce rituel ? Depuis dix jours donc, chaque soir, ferrailler pour voler 40 Continuer la lecturetransversales #6 | jusqu’à quand ce rituel ?

transversales #5 | Un espace-temps de l’écrire-lire.

« à l’heure où le soir approfondit nos espaces intérieurs » Jean Giono Repli sur le dedans de soi. Ni distractions, ni sollicitations. Fermer téléphone, portes et volets. Éjecter le dehors. Pas vraiment un bureau, une niche dans la bibliothèque. Au milieu du sombre, une petite source de lumière et l’ordinateur, clavier filaire, écran 19 pouces. Sur l’ordi et dans un nuage, Continuer la lecturetransversales #5 | Un espace-temps de l’écrire-lire.

transversales #1 | ombre de l’arbre

Copie : Je n’offre aucune ombre, je suis l’ombre, cette ombre qu’on dit insane. Passez votre chemin ! Mes feuilles larmes sont tombées, sèches, depuis loin. Pliez vos mouchoirs ! La taille de mon tronc vous écrase de toute sa contre-plongée. Alors, s’il vous plaît, laissez tomber vos haches et vos cognées. Ma circonférence séculaire vous épuisera. Rangez vos précis de dendrochronologie ! Continuer la lecturetransversales #1 | ombre de l’arbre

transversales #3 | tremblement d’une histoire : une tentative d’épuisement.

Une autrice. Elle revient au pays et au village de ses parents. Elle est née loin d’ici. Ils ne lui ont jamais rien raconté. Elle retrouve des tombes dans un vieux cimetière. Près la rivière, elle rencontre le fantôme du jeune homme qui aurait dû être son oncle. Écrire, depuis le dedans de sa tête, quand elle prend la route Continuer la lecturetransversales #3 | tremblement d’une histoire : une tentative d’épuisement.