#photofictions #09 | Densités

À gauche jouxtant la mairie qu’on voit, la rue avec la grande bâtisse communale, qui reste hors champ. Cinéma. Spectacles. Foyer rural. Salle des fêtes mille neuf cent trente-cinq. Rebaptisée Pôle Culturel. Repeinte en rose et bleu pastel. Dans la mairie une pièce étroite. Plus une petite cuisine. Ordinateurs cafetière affiches boîtes de CD classeurs banderoles. Les bureaux du festival. Continuer la lecture#photofictions #09 | Densités

#40jours #27 | Drôles de rues

(Non mais qu’est-ce tu fous là ? y a vraiment des jours c’est à se demander, à croire que c’est fait exprès ? pas moyen d’être tranquille, déjà que t’y vas pour quoi ? juste pour voir ? juste histoire de ? parce que c’est une fois dans l’année comme ça à Sauveterre, et si c’était pas gratuit les animations, tu serais où au fond… ? Continuer la lecture#40jours #27 | Drôles de rues

L # 6. Un moment seul.

Le neuvième de la bande. Son accident de voiture l’empêche d’arriver à l’heure pour la conférence attendue. Il vient d’arriver sur place et se donne une heure pour se poser. Pas tout de suite la foule, il s’assied au bord d’une des longues tables vides pour l’instant, prend soin de nettoyer un coin de table, y pose son cahier fermé. Continuer la lectureL # 6. Un moment seul.

#L3 | Ce n’est pas couper les cheveux en quatre.

Elle. Tellement contente d’être là. J’avais peur d’être en retard. J’ai besoin d’un bol d’air, ça fait tellement d’année où je n’ai pas pu aligner deux idées à la suite? Enfin une pause, c’est énervant d’être si craintive et j’avoue si démunie. Mais j’ai toujours cette envie d’essayer, recommencer qui refait surface. Il m’a aidée toutes ces années c’est certain, Continuer la lecture#L3 | Ce n’est pas couper les cheveux en quatre.

L#2. Ce qu’elle ne voit pas.

Elle n’a pas vu arriver les huit là détendus et rieurs qui se sont garés à côté d’elle et qu’elle va croiser toute la journée sûrement, elle ne se doute pas qu’ils étaient aussi pressés, comme elle et qu’un neuvième n’est pas arrivé, un accident de voiture l’a bloqué, elle ignore qu’il n’arrivera que le soir après une réparation chez Continuer la lectureL#2. Ce qu’elle ne voit pas.

L#1. L’Albenc. Un premier septembre.

Elle a roulé longtemps et vient juste de se garer. C’est un parking improvisé dans un grand pré, il faut marcher un peu. Les gens commencent à arriver, pas mal de couples avec des enfants petits. Tranquilles, ils sont. Des jeunes aussi. Le soleil est chaud, les tee-shirts shorts et casquettes partout, des retraités beaucoup, en sandales en chaussures de Continuer la lectureL#1. L’Albenc. Un premier septembre.