#enfances #09 | d’une chambre l’autre

Lit cosy aux livres rangés, marbre blanc de l’immense commode maculé de taches de colle et de peintures, un tiroir boîte à outils, la fenêtre étroite, sa persienne verte écaillée, odeur de solvant et d’huile de lin Immense lit où elle dormait, le revolver d’ordonnance dans son étui jambon dans le tiroir de la table de chevet, le juxtaposé Verney-Carron, Continuer la lecture#enfances #09 | d’une chambre l’autre

été2023 #08bis | un trait net, bref et rouge

Codicille : en gras, l’ajout au #6bis Ça a fini par se savoir : au Sérail, on se faisait détrousser comme au coin d’un bois. Sur ce point, grandes bourgeoises, patrons d’industrie, notables ou socialistes nantis se valaient dans leurs caquets, incapables, semblait-il, de garder un secret. Et le plus beau, c’est que ça ne changeait rien, bien au contraire, le Tout-Vienne se réjouissait d’avoir tiré Continuer la lectureété2023 #08bis | un trait net, bref et rouge

#été2023 #06 | faute le temps

il y a cet écrivain avec des gosses très jeune il n’écrit que des choses courtes faute de temps l’argent c’est ce temps volé à l’écriture ce qu’il aurait fait si… va savoir… lui avait travaillé la nuit dans un cercle poches cousues et l’argent en piles de jetons sur les tables : rouge noir passent — en effigie l’argent ; Continuer la lecture#été2023 #06 | faute le temps

#été2023 #06 | trois colonnes et l’or

Le Chiffre fait les inscriptions, mais pour bien lire le registre, il faut la conteuse. Elle ne garde pas en tête le détail de la circulation des biens (comment le pourrait-elle ? Le système était déjà en vigueur quand elle est arrivée au Sérail), mais elle peut l’inventer. Continuer la lecture#été2023 #06 | trois colonnes et l’or