A propos de Annick Nay

Des bords de Loire aux bords de Seine, Annick Nay vit actuellement à Paris. A toujours aimé écrire au gré des saisons et de ses pérégrinations … ECRIRE quelquefois, souvent, pas du tout ECRIRE inspirée, aspirée par une urgence ECRIRE des brèves, des textes longs, (soupir), comment savoir ? ECRIRE quand l’écriture fuit ECRIRE au rythme de ses insomnies ECRIRE explorer , persévérer ( se dit-elle)

CARNET | Annick Nay| # 1à 28

# 1 – … interrompre le flux de ses pensées… faire silence intérieur… ce décalage… dans l’intonation, ce regard… aussi, une alerte infime, une dissonance qui interroge, sans bien en saisir le motif… c’est le corps qui signale, un léger raidissement… puis se repasser comme un film cette micro interaction, ce presque rien à ce moment- là… ne pas y Continuer la lectureCARNET | Annick Nay| # 1à 28

#1… interrompre le flux de ses pensées … faire silence intérieur …ce décalage… dans l’intonation, ce regard … aussi , une alerte infime , une dissonance qui interroge , sans bien en saisir le motif … c’est le corps qui signale, un léger raidissement … puis se repasser comme un film cette micro interaction, ce presque rien à ce moment- là… ne Continuer la lecture

… interrompre le flux de ses pensées … faire silence intérieur …ce décalage… dans l’intonation, ce regard … aussi , une alerte infime , une dissonance qui interroge , sans bien en saisir le motif … c’est le corps qui signale, un léger raidissement … puis se repasser comme un film cette micro interaction, ce presque rien à ce moment- là… ne Continuer la lecture

#carnets #prologue | Des carnets, une ou des vies

D’une écriture à l’autre. Ecrire sur des cahiers d’écoliers, protège-cahier en papier kraft illustré d’un écolier « Le conquérant ». Puis ouvrir les pages,  marge, une verticale rouge , 1 ligne épaisse encadre 4 ou 5 lignes fines, toute la page quadrillée. Un affront à l’imagination ? Une génération lisait  « Le tour de France de 2 écoliers ». Des cahiers familiers et familiaux. Continuer la lecture#carnets #prologue | Des carnets, une ou des vies

autobiographie #03 | des arbres comme écriture Saisons, voyages, métaphores …

« Tu n’as rien vu à Hiroshima » SAISONS  Marcher, en regardant les empreintes laissées au sol, dans les herbes, ou dans la boue, le long des chemins tranquilles dans la campagne, à l’ombre des arbres. Se sentir apaisée par leur ombre bienfaisante. Puis le regard indifférencié se fait scrutateur des différences qui nous avaient échappées ou laissé indifférent dans un premier Continuer la lectureautobiographie #03 | des arbres comme écriture Saisons, voyages, métaphores …

#comme | je te vois comme une ombre fugitive

Je te VOIS comme une ombre fugitive, Je te vois COMME, à peine esquissé, Je te vois comme une silhouette longiligne, Je te vois comme ébauche de futurs encore ignorés. Je te VOIS comme un passé qui hoquète, Je te vois COMME retenu par d’invisibles fils d’une proie tapie aux aguets, Je te vois comme enfant découvrant la vie, Je Continuer la lecture#comme | je te vois comme une ombre fugitive

#2 CELLES QUI … Celles qui, jeune femme promise à son amoureux, celui qui toujours là, proche, attentif, et avant dans ses doux rêves, lui ouvrait  les perspectives d’une vie tendre, le voit partir à la guerre,  espérant son retour dès que sa silhouette de dos s’éloigne, pour un devoir auquel les hommes de sa condition et de son époque Continuer la lecture

VISAGE #1 Inclinaison légère, vers l’épaule gauche, menton rentré, paupières baissées, la prunelle des yeux se laissent deviner, mais à peine, éclat fugace et intermittent. L’ombre ici sied à merveille, comme à un croquis, une ébauche, en cours … Mais combien de visages ici ? / Une déroute, la déroute d’un visage / Tu ne reconnais pas ton reflet dans ce miroir Continuer la lecture

Visage # 1

Inclinaison légère, vers l’épaule gauche, menton rentré, paupières baissées, la prunelle des yeux se laissent deviner, mais à peine, éclat fugace et intermittent. L’ombre ici sied à merveille, comme à un croquis, une ébauche, en cours … Mais combien de visages ici ?   Une déroute, la déroute d’un visage Tu ne reconnais pas ton reflet dans ce miroir, En absence Continuer la lectureVisage # 1