la fabrique | Écrire l’automne VII

Je me souviens d’avoir entendu f dire : quand on en est à écrire dix pages par jour. C’est se mettre à travailler d’une certaine façon. Comme de partir tôt le matin pour marcher, ou faire du vélo. J’ai devant moins six jours pour faire quelque chose de cet acabit. Je ne vais pas compter les pages. Mais je vais ouvrir la boîte du temps pour le manuscrit. C’est déjà bien en train. J’ai une botte secrète… Continuer la lecturela fabrique | Écrire l’automne VII

#L9 Un havresac pour une vie et la corde pour se pendre entre le tendon calcanéen d’Achille et les tendons du muscle fibulaire

« Jamais je n’ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j’ose ainsi dire, que dans ceux ( les voyages) que j’ai faits seul à pied. La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées : je ne puis presque penser quand je reste en place… » Rousseau Confessions Il peut continuer à pied  mais Continuer la lecture#L9 Un havresac pour une vie et la corde pour se pendre entre le tendon calcanéen d’Achille et les tendons du muscle fibulaire

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    Trajet matinal, réitération, automatismes, les pensées flottent, force de l’habitude, les pieds avancent, bientôt le carrefour et les feux tricolores, le passage piéton, la banque juste en face, petit salut à Rémi, prendre le temps, même si… pressentiment, regard jeté au loin, l’œil décèle un je ne sais quoi, un manque, un vide, une modification imperceptible, un changement non identifié, Continuer la lecture!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!