autobiographies #07 | le panoptique

Connaissez-vous des gens qui ne ferment jamais les portes ? Ne les ferme pas à clé, c’est une chose ou ne les ferme pas du tout, jamais ! Une forme de confiance, d’inattention, de prévoyance et d’anticipation (toujours quelque chose à prendre dans le placard). Bien sûr, je connais aussi ceux qui ferment tout à double tour, portail, porte, haie, caméra et Continuer la lectureautobiographies #07 | le panoptique

autobiographies #07 | portes de couleur

On prenait le cent vingt-six, en bas. Le voyage durait peut-être trente minutes, ce temps me semble aujourd’hui avec mon regard d’adulte réaliste, à cette époque-là, il devait durer plus d’une heure. On descendait du bus, on traversait le square, les arbres, les arbustes, le gazon, le vert. On traversait le pont au-dessus du périphérique, on tournait. Au soixante et Continuer la lectureautobiographies #07 | portes de couleur

autobiographies #07 | entre portes

Une porte qui s’ouvre sur des habitudes et qui se referme sur d’autres habitudes. Porte d’entrée que l’on cadenasse une fois le pas de porte franchi. Porte qui s’ouvre sur des habitudes. Vite, jeter les clés dans le tiroir où gisent d’autres clés. Poser son veston et poser son sac dans le salon avec cette porte ouverte en été et Continuer la lectureautobiographies #07 | entre portes

autobiographies #07 | portes-mémoire

La porte de l’armoire impossible à fermer, toujours ouverte, la grosse clef juste à côté, tant de linge entassé, des draps des couvertures, des taies d’oreillers, du blanc trop de blanc, au fond un carton, dedans des ventouses, objets interdits à l’enfant. Par tous les ciels des quatre saisons, elle est refermée sur une petite cave très noire sans fenêtre, Continuer la lectureautobiographies #07 | portes-mémoire

autobiographies #07 | portes/franchir

Porte 1 : Franchir les portes du sommeil et piétiner dans un rêve mosaïque. L’écrire. Franchir le périlleux de cet insaisissable. Se demander pourquoi on le fait alors. Ce que cela amènera, si c’est écrire pour écrire. Ecrire quand, en dehors du rêve dans l’éveil, c’est jours de tempête. Ecrire comme tenir la barre et ce serait pour aller nulle part, Continuer la lectureautobiographies #07 | portes/franchir

autobiographies #07 & #08 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

Tout le rouge était tombé ; faire la liste des rouges ; restaient les ors ; faire la liste des ors ; les os des arbres ne sont pas blancs ; les persistants persistent ; de la rubalise jaune souhaite contenir ; un éboulis déborde la chaussée ; ai claqué tôt la portière ; m’abritant de chutes ; passer au garage ; quatre saisons ; parallélisme exigeant révision ; forfait contrôle technique tout-en-un ; Continuer la lectureautobiographies #07 & #08 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

autobiographies #07 | bruits de porte

Porte de la chambre des enfants vue du dedans. Je suis couchée dans le lit. La porte est à l’opposé dans la diagonale de la pièce, presque angle gauche du mur. Quand il est l’heure dormir, je fixe le rai de lumière à la limite du parquet – un beau parquet en chêne, presque trop beau pour une maison aussi Continuer la lectureautobiographies #07 | bruits de porte

autobiographies #07 | en enfilade

« Laissez le groom fermer la porte », avec le dessin en pied d’un petit groom casquette à la main, sur la plaque apposée au montant central de la double porte vitrée, en bas de l’immeuble où habitait ma grand mère. Dans mon souvenir, le cadre des deux vantaux et la partie du bas est d’un brun clair, luisant, comme de l’acajou, Continuer la lectureautobiographies #07 | en enfilade

autobiographies #07 | portes, foyers

Des portes bleues, portes de bois peintes en bleu, bleu sombre, bleu vieux ;  portes aux clés des lieux, milles petites clés collées ta patience aussi au seuil porte défoncée, porte brulée, porte enlevée , porte pas réparée, porte pas remise, portes taguées, portes nettoyées, puis réparées et remises sur pied porte à clé unique à présent  portes peintes de couleur différentes Continuer la lectureautobiographies #07 | portes, foyers

autobiographies #07 | tristes portes

il y a les portes ouvertes qu’on enfonce à loisir et les portes fermées sur lesquelles on se casse le nez, les portes entrouvertes pour un maigre espoir et les portes verrouillées pour aller vous faire voir… Il y a cette porte blanche plate très plate sans moulures, à poignée en bec de cane, la typique porte basique des logements Continuer la lectureautobiographies #07 | tristes portes