transversales #5 | Un espace-temps de l’écrire-lire.

« à l’heure où le soir approfondit nos espaces intérieurs » Jean Giono Repli sur le dedans de soi. Ni distractions, ni sollicitations. Fermer téléphone, portes et volets. Éjecter le dehors. Pas vraiment un bureau, une niche dans la bibliothèque. Au milieu du sombre, une petite source de lumière et l’ordinateur, clavier filaire, écran 19 pouces. Sur l’ordi et dans un nuage, Continuer la lecturetransversales #5 | Un espace-temps de l’écrire-lire.

transversales #1 | ombre de l’arbre

Copie : Je n’offre aucune ombre, je suis l’ombre, cette ombre qu’on dit insane. Passez votre chemin ! Mes feuilles larmes sont tombées, sèches, depuis loin. Pliez vos mouchoirs ! La taille de mon tronc vous écrase de toute sa contre-plongée. Alors, s’il vous plaît, laissez tomber vos haches et vos cognées. Ma circonférence séculaire vous épuisera. Rangez vos précis de dendrochronologie ! Continuer la lecturetransversales #1 | ombre de l’arbre

transversales #3 | tremblement d’une histoire : une tentative d’épuisement.

Une autrice. Elle revient au pays et au village de ses parents. Elle est née loin d’ici. Ils ne lui ont jamais rien raconté. Elle retrouve des tombes dans un vieux cimetière. Près la rivière, elle rencontre le fantôme du jeune homme qui aurait dû être son oncle. Écrire, depuis le dedans de sa tête, quand elle prend la route Continuer la lecturetransversales #3 | tremblement d’une histoire : une tentative d’épuisement.

#L13 | quatrième de couverture.

Version de départ : Une ville et son port en déclin, accrochée au-dessus de l’océan. Un homme à l’allure de gratte – papier débarque. Il revient. Il revient pour la retrouver Elle, une dernière fois. Il revient comme un fugitif. Mais personne ne l’a oublié. Il semble sur ses gardes mais ne réalise pas combien il est attendu. On le laisse, Continuer la lecture#L13 | quatrième de couverture.

#L12 | quand les voix s’éteignent

Les voix s’éteignent en premier, elle arrive quelque part, phrases ritournelle, et leur faire rendre gorge, comme tordre un chiffon pour lui extraire la dernière goutte, jusqu’à ce que les voix s’éteignent et qu’elle arrive quelque part, être arrivée à la mer et ce n’avait pas été simple pour elle qui avait plutôt l’habitude de se laisser prendre en charge Continuer la lecture#L12 | quand les voix s’éteignent

#L12/ Écrire, une boucherie ?

Ton cœur je vais le bouffer, tes yeux les gober avant que les chiens t’arrachent la peau du ventre et que les gabians te récurent la carcasse. Un peu saignante ta phrase. Tu cherches cette force de percussion des mots brefs et familiers. Pareil pour ces infinitifs que tu souhaites tranchants : bouffer, gober, arracher, récurer. La dureté des « r » aussi ? Continuer la lecture#L12/ Écrire, une boucherie ?

#L11 | Codicille en négatif

Non pas les héros de toujours, ces hommes aux arrivées qui sauvent le monde d’une catastrophe ou d’un ennui, par un voyage qui termine le livre et un peu des yeux qui le lisent, si des héros de papier vont aussi loin, il n’y a nullement besoin de faire à leur place, à y croire sur papier, on finit par Continuer la lecture#L11 | Codicille en négatif

#P10 Les mots qu’elle trouvera

#P 10 Les mots qu’elle avait trouvés, l’amie… Qu’elle ne dira jamais à personne, tu vas pouvoir les inventer, c’est ce qu’il faudrait, les inventer, la seule chose dont tu es sûre c’est qu’ils avaient été prononcés, qu’elle avait trouvé les mots qu’il fallait pour que la mère de Marie-Jeanne quitte la robe tachée, accepte l’intervention de Miette, les mots Continuer la lecture#P10 Les mots qu’elle trouvera

#L4 Ma sentimenthèque

De la comtesse de Ségur, caresser sous la couverture tissée de vieux rose , les gravures salies par des petits doigts sucrés, deviner dans les taches de moisissures autant d’histoires que dans un nuage, ne pas se dispenser de lire parce qu’il n’y a que ça, que ça, que ça, dans les rayons de la bibliothèque : l’objet.   De Jules Verne, Continuer la lecture#L4 Ma sentimenthèque