#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

Pas besoin d’aller loin pour partir en pèlerinage, un pèlerinage sur des lieux qui pour la plupart n’existent plus tels qu’ils étaient à l’époque, de qui est-il question ici, à qui vient-on rendre hommage, dans le quartier du Palais royal, on descend à la station Parc, on longe la rue Royale et pratiquement au bout, à droite la rue Baron Continuer la lecture#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

#40jours# 39 – souvenirs de parking

Le parking derrière la fac de science était un grand parking en béton gris. On y allait pour faire du vélo. Un jour mon pied s’est coincé dans les rayons de la roue arrière. Je ne sais plus qui conduisait. C’est dans ce même parking que j’ai joué avec l’enfant perdu, celui que la mère avait ramassé comme ça, et Continuer la lecture#40jours# 39 – souvenirs de parking

#40 jours #36 | Le Sauvetière (ou le retour des Morts de soif)

N’importe quoi ! c’est toi qu’as le nez crose… tu ferais mieux de remettre ça au lieu de croire à ce que tu racontes… n’importe quoi ! t’en meurs pas de ça ! il est pas mort de ça ! c’est tes os qui crèvent d’abord… pas toi… ! toi tu te brises en deux ou en mille morceaux au pire… mais tu restes debout… ! Continuer la lecture#40 jours #36 | Le Sauvetière (ou le retour des Morts de soif)

Le catalogue d’Augustine

Dans un tiroir du bureau, Augustine a conservé un cahier ligné rassemblant des articles découpés dans le journal Rustica – entre 1941 et 1945 – rangés par rubriques. Extraits Calendrier du jardinier – C’est le moment d’amender votre potager : en terrain lourd, apportez des cendres, du sable, de la chaux ; en sol léger, ajoutez des compost argileux, du marc de Continuer la lectureLe catalogue d’Augustine

#40 jours# Hors-série – les doubles ne sont pas ceux que l’on croit

Attention, ceci est une illusion, il n’y a pas de texte. Je suis la brune du fond noir des nuits en voiture, la blonde ensevelie dans le plastique, récupérée un matin frais au bord de l’eau, l’actrice fraichement débarquée, la petite poupée riche et bien arrangée dans les grands bureau de bois sombre, je suis l’amoureux éploré, le rocker dézingué, Continuer la lecture#40 jours# Hors-série – les doubles ne sont pas ceux que l’on croit

#40 fois la ville # 21. Là où il semblerait qu’il n’y ait rien.

Plus trop de magasins, plus trop de promeneurs, plus trop de vie ? Mais comment faire ? Trois fois par semaine, ramasser papiers, mégots, saletés dans la rue, on sait quand les enfants de l’école sont passés, quand le vent a tourbillonné, le samedi matin, que les jeunes se sont réunis dans le coin, cannettes, mouchoirs etc. On pense que Continuer la lecture#40 fois la ville # 21. Là où il semblerait qu’il n’y ait rien.

#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés

Un cimetière de quartier, on les visitait souvent, les morts, avant, ils étaient parmi nous dans les cimetières de quartier, s’y rendre certains dimanches après-midi, une ancienne voie de chemin de fer qui longeait l’arrière du cimetière, c’était comme une promenade. Des centaines de tombes, des centaines de noms, ils sont nombreux les morts, des noms qui n’ont de signification Continuer la lecture#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés

#40 jours #35 | Ralentir, travaux

Dans notre ville, on bâtit continuellement. Il suffit d’aller à la boulangerie du coin acheter du pain, des viennoiseries, à la Poste glisser dans la grande boîte jaune les cartes postales qu’on aurait dû pendant les vacances, au supermarché pour deux trois courses supplémentaires (et on en profite pour errer dans le l’espace culturel, et en ressortir les mains vides), Continuer la lecture#40 jours #35 | Ralentir, travaux

#40 jours #10. Je ne me souviens pas de mon ombre

Je ne me souviens que très peu de mon ombre à l’âge de15 ans. Plongeante sous mes pieds de lycéenne juchée sur un muret. Mes pieds qui se balancent au bout de mon corps. Je ne me souviens qu’à peine de mon ombre étudiante perchée sur les remparts du fort Vauban. Un détail, à peine, dans l’ombre des pas des Continuer la lecture#40 jours #10. Je ne me souviens pas de mon ombre